J’ouvre un dossier sur la
thématique « Redevenir salarié après avoir créé son entreprise ». Que
faut-il faire ? Comment se vendre ? Comment gérer certaines questions
qui nous tiennent à cœur et qui nous fait réagir avec émotion ? Vers qui
se tourner pour trouver un accompagnement ?
Autonomie ou
indépendance ?
Pourquoi se poser une
telle question ? J’ai été confronté à cette interrogation, il y a quelques
jours. J’ai souhaité vous livrer le feed-back du groupe dans lequel j’étais.
Plongeons-nous tout d’abord dans la définition du Larousse.
Autonomie : n.f. 1.
Possibilité de décider, pour un organisme, un individu, sans en référer à un
pouvoir central, à une hiérarchie, une autorité ; indépendance.
Indépendance : n.f.
1. Etat d’une personne indépendante, autonome. 2. Caractère, attitude d’une
personne qui refuse les contraintes, les influences, les règles établies.
A voir les définitions
proposées dans le Larousse, je m’aperçois qu’il n’y a qu’une infime différence.
Les deux noms sont synonymes. Pourtant, dans les faits et l’esprit des
recruteurs, responsables de service ou PDG, il y a une différence et de
taille ! Les personnes autonomes sont très recherchées en entreprise surtout
pour des postes de direction. Par contre, les personnes indépendantes n’ont pas
leur place en tant que salariées dans une entreprise. Quelques explications et
2 nouvelles définitions :
Personne autonome :
Individu capable de décider dans un cadre donné. Ce cadre peut contenir
des objectifs, des outils, une stratégie, une image à respecter, … Ce cadre
peut être figé, obligatoire, non négociable. Il peut être aussi fluctuant, avec
une possibilité de négocier certaines conditions selon la culture de l’entreprise,
le mode de management, l’urgence et/ou l’importance des actions.
Personne
indépendante : Individu capable de décider. Et là, je reprendrai la
deuxième définition du Larousse : Caractère, attitude d’une personne qui
refuse les contraintes, les influences, les règles établies. On retrouve
finalement une composante du caractère des entrepreneurs ou des professions
libérales qui préfèreront se soumettre à leurs propres règles.
Ces candidats atypiques
que sont les ex entrepreneurs posent la question de leur intégration dans une
structure, de la façon de les « gérer », les manager. A nous, en tant
qu’ex entrepreneurs, de faire un point précis sur cette composante :
autonome ou indépendant ? Si l'ex entrepreneur est vraiment indépendant, réfléchir
à toutes les possibilités de garder cette indépendance mais du coup, son intégration dans une entreprise sera plus périlleuse voire impossible. Si l'ex entrepreneur est plutôt
autonome, préparer un argumentaire fort et surtout rassurer le recruteur sur son aventure entrepreneuriale.