Le 15 mai 2009, je postais un article du magazine Management : "c'est le moment de positiver", le dossier du mois avec Nicolas Canteloup en couverture. Ce dossier m'avait aidé à appréhender les différentes étapes par lesquelles j'allais passé après ma liquidation d'entreprise.
En septembre 2010, j'étais fière de passer dans mon magazine préféré (et je ne vous raconte pas l'exitation et les yeux pétillants de mes filles à la vue de leur maman en photo dans un magazine que l'on avait acheté dans une presse pendant nos vacances dans le Tarn !). J'avais participé au dossier du mois : "le courage : mode d'emploi" avec Loïck Peyron en couverture.
Retrouvez tout l'article "Redressez la tête après un coup dur" sur le site de Capital et Management : capital.fr
La tête, j'ai commencé vraiment à la redresser après l'été 2010. Cela faisait à peu près 6 mois que je travaillais en tant que directrice de l'ADPM, l'association pour le Développement et la Promotion des Marchés, réseau d'acteurs autour du commerce non sédentaires, des halles et des marchés. J'ai finalement aussi réussi à laisser mon costume de chef d'entreprise dans les cartons d'archives de Terracom et j'ai investi mon rôle de directrice.
Aujourd'hui encore, quelques nuages au-dessus de la tête de mon passé d'ex-chef d'entreprise (créanciers des cautions personnelles) et en même temps, le soleil refait son apparition. Un besoin de changer ma phrase qui me permettait de tenir jusque là (quoiqu'elle n'est pas toujours très loin quand même) et qui était : Garder confiance quant à ses capacités à gagner, à s'en sortir, quelles que soient les difficultés Et en même temps Faire face à la plus brutale des réalités, quelle qu'elle soit.
Mes 2 nouvelles phrases qui m'aident sur mon chemin, chaque jour :
Ne pleure pas parce que les choses sont terminées ; souris parce qu'elles ont existé.
Ne pleure pas d'avoir perdu le soleil, tes larmes t'empêcheraient de voir les étoiles.
Bonjour Arielle,
Je vous remercie d'avoir témoigné avec tant de sincérité et d'envie de donner, d'aider.
Je suis actuellement chef d'entreprise et en pleine prise de conscience que ce n'est pas viable et parallèlement je me sens vidée ayant travaillé comme une folle depuis 3 ans... et déprimée par cette sensation d'échec contre laquelle j'ai du mal à lutter.
Je suis heureuse d'avoir découvert votre blog.
Merci encore
Astrid
Rédigé par : Astrid | 27 avril 2011 à 18:30